Directrice musicale de "Grandes sœurs au regard plein de pèlerinage" Fille du professeur Bernard KABATUSUILA et de Monique FRÈRES, après une scolarité à l’Athénée de La Gombé, Kinshasa, Isabelle KABATU a été lauréate du Concours Reine Élisabeth, Bruxelles, puis, remporte le Premier Grand Prix du prestigieux concours Viotti, Italie, en 1994. La même année, elle fait ses débuts dans le rôle-titre de...
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Directrice musicale de "Grandes sœurs au regard plein de pèlerinage"
Fille du professeur Bernard KABATUSUILA et de Monique FRÈRES, après une scolarité à l’Athénée de La Gombé, Kinshasa, Isabelle KABATU a été lauréate du Concours Reine Élisabeth, Bruxelles, puis, remporte le Premier Grand Prix du prestigieux concours Viotti, Italie, en 1994.
La même année, elle fait ses débuts dans le rôle-titre de la « Traviata» à Lisbonne.
Elle s'imposera rapidement sur les plus grandes scènes du monde : La Scala de Milan, L'Opéra Bastille de Paris, le Liceo de Barcelone, le Staatsoper de Vienne, le Real de Madrid, le Bunkamura de Tokyo ainsi que les opéras de Rome, Berlin, Naples, Genève, Moscou, Taïpeï, Houston, San Francisco, New York, etc.
Parallèlement à sa carrière, Isabelle KABATU a fondé en 2000 DA TEMPESTA, un atelier lyrique en Belgique visant à la promotion des jeunes artistes. Elle travaille également à la création d'un Centre d’opéra en RDC : OPÉRA TERRE D’ORAGE pour lequel elle obtient de nombreux soutien dont celui du Centre Wallonie de Bruxelles.
Dans le CADRE DU FESTIVAL SOUL POWER KONGO 2023, elle imagine un opéra en 3 actes intitulé "GRANDES SOEURS AU REGARD PLEIN DE PELERINAGE" titre inspiré d’un extrait des illuminations du poète français Arthur RIMBAUD.
Dans ce récit, il est question de trois femmes, trois artistes américaines d’origine africaine : Florence Price, Margaret Bonds et Joséphine Baker. L’action se déroule en 1925, année à laquelle elles avaient respectivement 13, 40 et 20 ans. Ces femmes sont issues d’un monde qui impose une dominance raciale blanche sur le reste des populations du monde avec une violence que l’on qualifierait aujourd’hui de barbare.
A leur façon, compte tenu de leur âge et de leur expérience, ces trois femmes témoignent d’une volonté de sortir de leur écrasante condition
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