Artiste accompli, il semble qu’il n’y ait rien que ne puisse faire Chrysogone Diangouaya, danseur et chorégraphe qui promène son corps d’ébène depuis plus de quinze ans sur scène.

Devenu professeur de danse contemporaine, Chrysogone Diangouaya se forme à la capoeira, faisant subir à ses articulations contorsions et sauts pour cet art de la danse unique. Curieux, il parcourt le monde, se perfectionnant encore dans des formations variées, qui lui permettent d’élaborer sa créativité.

Première reconnaissance en 1996, le jeune Congolais remporte le prix de la Création scientifique, de la Création scénique, puis de la Danse contemporaine deux ans plus tard. Il monte sans cesse des spectacles - dont ‘Madimudu, l’esprit maléfique’, ‘Sida, rêve ou réalité’, ‘Le Sacre et le sang’ ou ‘Noix de coco’ dans les années 1990 - danse aussi pour ‘Wumuka’, ‘La Ronde des étoiles’, ‘Juste un zeste d’amour’ et ‘Celestial Horses’ au début des années 2000. Reconnu par la profession, il dirige plusieurs festivals, dont celui de Brazzaville, et ballets de danse moderne, africaine mais aussi de jazz et de hip-hop. En 2005, il anime des stages pédagogiques, y compris dans les banlieues difficiles de Paris. Après une bonne décennie couronnée par la réussite, Chrysogone Diangouaya a non seulement prouvé ses qualités artistiques mais également humaines, en s’engageant à partager son art, faisant voler en éclats et avec brio les clivages habituels.

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